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          La vanaude à l'assaut de l'escrime ! 
           
          La vanaude a proposé vendredi dernier de rencontrer le club Drome 
          Ardèche d'escrime.  
          De l'histoire de la naissance de ce sport, à sa pratique, son 
          enseignement, la discipline a même pu être effleurée. 
          Une soirée ludique, animée, vivante et riche au cours 
          de laquelle petits et grands ont appris et tester la discipline.  
          Un nouveau voyage donc proposé. On retrouve au temps des pharaons 
          les prémices de compétition. A la gloire des victoires 
          menées, on apprend qu'il existe déjà des armes 
          factices, des masques, des protections. On remonte le temps encore pour 
          découvrir l'apparition des armes à feu qui rendent anecdotiques 
          l'utilisation de l'arme blanche. D'autres transformations vont avoir 
          lieues et il faudra attendre Richelieu pour connaitre une révolution. 
          Pour une raison plus économique, il fera interdire les duels, 
          l'organisation de joute : au 17 ème siècle, la noblesse 
          assiste volontiers aux événements qui coutent cher en 
          vie humaine. Se développe alors les jeux d'épée. 
           
          Les français vont épier les fleurettistes italiens.  
          Aujourd'hui encore ces deux pays sont les frères ennemies dans 
          les compétitions olympiques. Pour repères : en 1890, nait 
          l'escrime sportive.  
          En 1896, les jeux olympiques d'Athènes marquent l'aire moderne 
          et en 1900 l'apparition de l'épée en compétition 
          est faite. On apprend ensuite la différence, les particularités 
          de la pratique du fleuret et de l'épée. La première, 
          plus légère, est plus technique.  
          Une zone plus restreinte du corps est prise en considération 
          pour le comptage des points. La seconde, plus subtile, est plus lourde. 
          Le but étant de toucher sans être touché.  
        Vient ensuite, l'approche 
          de l'enseignement. Le maître d'arme, celui avec lequel les liens 
          plus que complices doivent se tisser, celui avec lequel les affinités 
          sont primordiales pour amener son élève à maitriser 
          le geste le plus parfait et le plus instinctif possible. 
         Une découverte 
          : "C'est un peu une histoire de famille ! On y rentre soit par 
          transmission et souvent parce que l'on ne s'est pas réalisé 
          dans un autre sport...C'est contagieux !" nous confiera 
          Boris Wingerte, l'hôte de la soirée. 
         
          Noémie 
            PAIN 
            Le Reveil du Vivarais 
         
          
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