"Chercheuse & enseignante"
Noëmi ROUSSEAUX

Compte rendu de la soirée

Cette jeune Vanoscoise de 25 ans, après avoir étudié au Collège des Perrières et au Lycée Boissy d'Anglas a connu un parcours rapide et brillant qui l'a conduite à 25 ans à être chercheuse et enseignante.

L'agrégation en Sciences de la terre et de l'univers en poche, Noëmi assume la double casquette de chercheuse et d'enseignante à l'Ecole Normale Supérieure et de chercheuse au Centre International de Recherche en infectiologie de Lyon.

La jeune scientifique abordera son parcours scolaire et estudiantin, jusqu'à la thèse de doctorat et ses recherches en cancérologie. L'équipe dans laquelle elle œuvre a récemment bénéficié de financement de la Ligue contre le Cancer.

"Une journée en labo, ce n'est pas que de la manipulation" dit-elle en souriant…
la soirée du 22 septembre permettra au public de mieux comprendre un domaine, finalement connu.

Noëmi a de vrais talents pédagogiques, ce qui ne sera pas pour déplaire à l'assistance…. Jeunes ou moins jeunes


Le vendredi 22 septembre 2023 à 20h30 à l'annexe municipale, place des Droits de l'Homme à Vanosc.
Entrée gratuite.


SIMPLICITÉ, COMPÉTENCE, WHAT ELSE ?
UN EXTRAORDINAIRE TALENT PÉDAGOGIQUE ;
NOËMI CUMULE …AVEC SUCCÈS.

Naguère existait le cumul des mandats , certainement très excessif…

Noëmi Rousseau jeune chercheuse enseignante bénéficie , quant à elle, d’un cumul incontestable de qualités fort sympathiques…

D’abord, elle sait se mettre à la portée de son auditoire sur des sujets complexes, on appelle cela le talent pédagogique.

Le public s’est montré captivé tout au long de son intervention dans cette soirée de La Vanaude.

Ensuite elle a une maîtrise extraordinaire des questions scientifiques de son domaine, l’immunologie, un système complexe composé de différents types de cellules et d’anticorps qui permet de lutter contre les infections et autres pathologies comme le cancer.

Ses recherches ciblent particulièrement des cellules au nom quelque peu barbare les « natural killer » (NK) des lymphocytes du système immunitaire inné, capables de tuer des cellules tumorales et des cellules infectées.

Noëmi a décrit son travail, l’organisation de ses journées de recherches, le matériel, souvent très onéreux, les manipulations parfois chronophages, leur exploitation à l’ordinateur.

Elle a bien sûr évoqué les échanges riches et indispensables avec ses collègues de l’équipe dans laquelle elle a été intégrée mais aussi avec d’autres chercheurs hexagonaux voire internationaux. Dans ce dernier cas il faut participer aux colloques en anglais, langue universelle des chercheurs. Il en sera ainsi à Oslo pour un congrès consacré aux cellules natural killers…

L’importante question du financement ne fut pas éludée. La jeune vanoscoise cherchera des fonds extérieurs pour pouvoir faire une année de thèse supplémentaire et ne pas affecter les moyens en matériel de son laboratoire.

Elle a conclu son intervention par le volet enseignement qui la passionne. On le comprend aisément quand on l’écoute.

Enfin, et ce n’est pas rien, la jeune chercheuse enseignante qui a quand même réussi l’agrégation en sciences de la vie de la terre et de l’univers à l’âge de 22 ans, qui en est, à 25 ans à sa troisième année de thèse fait preuve d’une simplicité extraordinaire.

Nous ne pouvons que souhaiter à cette jeune fille véritablement solaire de poursuivre avec le même succès dans cette voie …

Notre pays a bien besoin de gens comme Noëmi… Sa famille et son village d’adoption peuvent en être fiers.

Yves BOULANGER

Retour page précédente
Retour Accueil