DROIT DE CITÉ à LA VANAUDE
Soirée d'échanges fructueux autour du thème "être citoyen aujourd'hui". Rappelons qu'en latin civis, citoyen, signifie celui qui a le droit de cité.

Quelques mots clés ont été énoncés par le public et inscrits sur un tableau. A la suite de quoi, les uns et les autres ont réagi et partagé leurs perceptions.
Naturellement, et c'est heureux des avis divergèrent notamment sur le lien avec la question des droits de l'homme ou avec le triptyque républicain.

L'idée de la recherche du bien commun de l'intérêt général fit consensus.
Les sujets de la transmission, de l'éducation, de la dignité et du respect ont bien sûr été abordés, comme la nécessité de préciser que droits et devoirs allaient de pair.
Le concept de démocratie participative, un des corollaires de la citoyenneté, souleva plusieurs remarques et interrogations

Un documentaire sur les droits humains concluait cette première partie.

Après un repas tiré du sac, Marie-Françoise Crouch qui réside une bonne partie de l'année aux USA, a indiqué qu'à la suite des ignobles "tueries" qui se déroulent régulièrement dans ce pays, des jeunes se sont mobilisés contre les ventes d'arme et ont participé activement à l'émergence de nouveaux élus.

La projection de l'excellent documentaire "L'urgence de ralentir" démontrait bien que, comme le disait une des personnes interviewées, "nous sommes lancés à grande vitesse vers un gouffre".
Geneviève Azam déplorait de son côté la colonisation du temps humain par le temps économique et la circulation vertigineuses des capitaux.
Un des intervenants insista sur la nécessité que le Droit précise et impose des choses communes, l'air, l'eau…

Des reportages aux quatre coins de la planète apportaient un certain optimisme.
De très nombreuses initiatives citoyennes, parfois à très petites échelles, montrent par leur sagesse qu'il est possible d'impulser un changement impérieux.

Merci à La Vanaude d'avoir, sous l'impulsion de Jean-Claude Murano, organisé ce moment d'échanges et à Frédéric Masseix de l'avoir animé.

Y.B.