Bas les masques...
pour une soirée Vanaude !
L'intervention de
Claude Roche, autodidacte, au sein de la Vanaude, vendredi
26 septembre, aura fait partager et découvrir sa passion des
masques.
"C'est l'objet le plus répandu dans le monde !
Pas une civilisation n'a pas fabriqué de masque... Tombé
dans la marmite enfant en jouant au théâtre... je me
suis intéressé aux masques.
Mon maître, Cyril Dives, aura fabriqué des masques pour
: Pierre Bachelet, le père de Juliette Binoche Jean-Marie Binoche,
Patrick Tandin,... des gens devenus relativement important aujourd'hui.
Des masques qui nous permettaient de mettre en sourdine l'égo.
Durant
des années j'ai mené des recherches pour comprendre
à quoi ils pouvaient bien servir ?
Ma théorie ne vaut ce qu'elle vaut..."
C'est ainsi qu'une introspection dans le temps, dans les civilisations,
les coutumes fut entamée. "Initialement conçus
pour être au service des rituels, des mythes, il est un instrument
de pouvoir, représente un dieu, le spectateur est un fidèle
qui sintègre à un groupe social.
La masque fait voir la transcendance. C'est l'air de la soumission."
Ainsi la transmission de certains messages, de codes sociaux se
fait par le masque qui marque très fortement, de manière
très influente les esprits.
Un glissement avec le temps se fait sur le théâtre. Il
semblerait que l'apparition de l'écriture y soit pour quelque
chose. "Une tribu avait une écriture hiéroglyphique
qui datait du 17 ème siècle, la seule à ne pas
avoir de masque sur les cinquante autres rencontrées... L'écriture
changerait la nature des cérémonies."
Le théâtre permettra alors au masque de transformer,
d'éduquer, on est plus dans la représentation. Le spectateur
a son libre arbitre...
Puis viendra le temps du carnaval. "Du temps des pharaons,
les Grecs, la Chine, le Noh japonnais..." D'il y a 30 ou
40 000 ans passés à aujourd'hui tout aura été
passé en revu ou presque, grâce à ce passionné
!
Noémie
PAIN
Pour Le Reveil du Vivarais