L'escrime
par Boris WINGERTER,
vendredi 14 mars 2014

 

Des démonstrations sont prévues à la salle Jean Moulin.

Les responsabes du club, des Maîtres, expliqueront le BA-Ba de ce sport, les différentes armes, les règles, les assauts, ..., tout ce qui fait l'essence même de l'escrime.

La soirée sera donc active et surtout à la Salle Polyvalente Jean Moulin de Vanosc, et non à la Salle de l'Annexe comme d'habitude.
Toujours à 20 heures 30. Toujours entrée gratuite.

Compte rendu


La vanaude à l'assaut de l'escrime !


La vanaude a proposé vendredi dernier de rencontrer le club Drome Ardèche d'escrime.
De l'histoire de la naissance de ce sport, à sa pratique, son enseignement, la discipline a même pu être effleurée. Une soirée ludique, animée, vivante et riche au cours de laquelle petits et grands ont appris et tester la discipline.
Un nouveau voyage donc proposé. On retrouve au temps des pharaons les prémices de compétition. A la gloire des victoires menées, on apprend qu'il existe déjà des armes factices, des masques, des protections. On remonte le temps encore pour découvrir l'apparition des armes à feu qui rendent anecdotiques l'utilisation de l'arme blanche. D'autres transformations vont avoir lieues et il faudra attendre Richelieu pour connaitre une révolution. Pour une raison plus économique, il fera interdire les duels, l'organisation de joute : au 17 ème siècle, la noblesse assiste volontiers aux événements qui coutent cher en vie humaine. Se développe alors les jeux d'épée.
Les français vont épier les fleurettistes italiens.
Aujourd'hui encore ces deux pays sont les frères ennemies dans les compétitions olympiques. Pour repères : en 1890, nait l'escrime sportive.
En 1896, les jeux olympiques d'Athènes marquent l'aire moderne et en 1900 l'apparition de l'épée en compétition est faite. On apprend ensuite la différence, les particularités de la pratique du fleuret et de l'épée. La première, plus légère, est plus technique.
Une zone plus restreinte du corps est prise en considération pour le comptage des points. La seconde, plus subtile, est plus lourde.
Le but étant de toucher sans être touché.

Vient ensuite, l'approche de l'enseignement. Le maître d'arme, celui avec lequel les liens plus que complices doivent se tisser, celui avec lequel les affinités sont primordiales pour amener son élève à maitriser le geste le plus parfait et le plus instinctif possible.

Une découverte : "C'est un peu une histoire de famille ! On y rentre soit par transmission et souvent parce que l'on ne s'est pas réalisé dans un autre sport...C'est contagieux !" nous confiera Boris Wingerte, l'hôte de la soirée.

Noémie PAIN
Le Reveil du Vivarais

 

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