Les énergies en 2050
et les conséquences pour nos sociétés

Par Hervé MOREL
Vendredi 11 mai 2012
Château de Déomas Annonay

Toujours dans le cadre d'un projet CSTI, la Vanaude propose une nouvelle soirée délocalisée au Château de Déomas à Annonay.
Soirée présentée par Hervé Morel directeur de recherche - CNRS à l’INSA de Lyon, Laboratoire Ampère.

Dans le contexte du réchauffement climatique, les scénarios de consommation d'énergies à l'horizon 2050 sont des enjeux cruciaux, pour les politiques publiques d'équipement et de recherche.
La volonté partagée de réduire nos émissions de gaz à effets de serre implique un usage fortement développé des énergies renouvelables.
Les principaux points abordés seront :

Vendredi 11 mai au château de Déomas à Annonay à 20 heures 30, entrées gratuites.

Compte rendu

" Quelles énergies pour 2050 "
par le Dr Hervé MOREL
Directeur de Recherches - Laboratoire AMPERE (INSA)

Dans la poursuite du projet CSTI "L'ENERGIE QUEL CHOIX POUR DEMAIN ?" La Vanaude et la COCOBA, via le musée du car, ont terminé le cycle des conférences par un sujet sur les énergies du futur. Ce vendredi 11 mai 2012 à Déomas une centaine de personnes se sont déplacées pour cette dernière conférence.

Hervé MOREL directeur de Recherches au CNRS travaille sur ce thème depuis plusieurs années, il était donc bien placé pour nous dire ce que pourrait être notre société en 2050.

Le constat c'est que de nombreux éléments utiles à notre développement énergétique sont en voie de raréfaction, voire de pénurie dans un proche avenir, en premier lieu le pétrole, mais aussi les "terres rares", utiles dans de nombreuses techniques liées à l'énergie…

D'autres, du fait même de leur danger, comme le nucléaire, le charbon devront peu à peu disparaître

Les énergies dites renouvelables sont les seules ressources inépuisables, par contre nous sommes tributaires de leur cycle (soleil ou vent) ou de leur présence (l'eau).L'énergie hydraulique très souple et stockable n'est malheureusement pas répartie uniformément sur la planète et sur nos territoires, en France cette énergie exploitée au maximum représentera que 10% de nos besoins (c'est 90% en Norvège !). Le soleil reste la valeur la plus sûre et les avancées techniques sur l'exploitation de cette source d'énergie sont importantes
Le photovoltaïque deviendra certainement la grande énergie du futur, mais nous devrons accompagner cette mutation énergétique, nos comportements devront forcement évoluer vers une rationalisation de l'énergie.
En 2050 que pourrait être le quotidien pour le citoyen : voitures électriques pour les trajets courts (que l'on recharge au travail pendant la journée : source photovoltaïque ou éolien), transports collectifs (plutôt le rail), pour les grands trajets du carburant de synthèse peu polluant pour des moteurs très économiques.
Dans les maisons des appareils "intelligents" qui utilisent au maximum l'énergie solaire pendant la journée et se mettent au ralenti la nuit avec une énergie plus chère utilisant des centrales thermiques (gaz, biogaz, bois, éthanol), de l'hydraulique ou de l'éolien terrestre ou off shore…
Le courant sera continu et non plus alternatif, la revanche de Thomas Edison !...

Toutefois le problème de la surpopulation de notre Planète créera certainement des problèmes de pénurie pour l'énergie bien sûr, mais aussi pour l'eau potable …

De grands défis attendent les générations futures, nous devons les anticiper…

Philippe SAULNIER


 

Projet CSTI (Culture Scientifique Technique et Industrielle)


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